La fièvre de West Nile chez le cheval

Des cas de fièvre de West Nile ont été signalés récemment dans l’Hérault et en Corse. Voici quelques informations sur cette maladie potentiellement mortelle chez les chevaux

Quelle est la source de contamination ?

Il s’agit d’une maladie virale transmise par les moustiques. Les oiseaux sont le réservoir principal de virus, les moustiques s’infectent en piquant un oiseau infecté puis contaminent un autre animal en le piquant de nouveau.

La maladie peut toucher le cheval mais également l’homme.

Les moustiques ne se contaminent que par les oiseaux, un cheval malade n’est donc pas une source de contamination. Il n’y a pas de contamination directe d’un cheval à l’autre.

Il y a périodiquement des cas isolés en en Camargue depuis la première détection en 1962.

En cette année 2024, plusieurs cas ont été signalés dans l’Hérault et en Corse.

Quels sont les symptômes de la fièvre de West Nile ?

  • de la fièvre, comme son nom l’indique,
  • un abattement marqué mais parfois une hyperexcitabilité,
  • des signes neurologiques (tremblements, ataxie…) avec souvent une démarche modifiée,
  • dans les cas les plus graves, le coma et la mort de l’animal.

Le diagnostic peut être confirmé en cas de suspicion via une prise de sang pour rechercher les anticorps contre le virus du West Nile.

La maladie est surveillée de manière officielle et en cas de diagnostic confirmé, un arrêté préfectoral imposera des mesures de surveillance sur la zone concernée.

Quel est le traitement de la fièvre de West Nile ?

Il n’y a pas de traitement spécifique, puisqu’il s’agit dune maladie virale.

Le traitement est donc essentiellement de soutien, consistant à garder le cheval au calme et à soutenir l’organisme grâce à des perfusions et des anti-inflammatoires.

Il existe par contre un vaccin, qui fonctionne bien mais qui est très peu répandu à l’heure actuelle.

Il est assez couteux (100€ en moyenne par injection) et nécessite deux injections de primovaccination à un mois d’intervalle puis des rappels annuels.

La lutte contre les moustiques est primordiale pour limiter les risques d’épidémie.

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