Cheval de trait polyvalent, le Noriker (ou Norique) est une des races lourdes les plus répandues en Europe et une des plus anciennes.
C’est un cheval élégant qui tire ses origines d’un territoire aujourd’hui Autrichien et Allemand.
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Le Noriker (ou Norique) tient son nom de sa terre d’origine qu’était autrefois le Norique, pays aujourd’hui connu sous le nom d’Autriche, qui contient aussi une partie des Alpes Bavaroises en Allemagne.
C’est l’une des plus anciennes races de cheval de trait d’Europe dont les origines remontent à l’époque où l’Autriche était encore une province de l’Empire romain (Noricum).
A cette époque, les romains voulaient un cheval de bât et de traction puissant, endurant et résistant aux climats montagneux.
Du 16e jusqu’au 19e siècles, l’élevage de la race est pris en charge par des moines. Ces monastères allemands établissent les premiers critères du type Norique, les premières directives d’élevages et créent le premier Stud-book dès le 17e siècle. Le type Norique est amélioré au cours des siècles avec l’apport de sang de chevaux lourds français (Bourgogne) qui sont très utilisés comme améliorateurs de races à l’époque, et permettent de gagner en taille. Par la suite, l’apports de sangs espagnol et italien (Andalou et Napolitain) permettra au Noriker de gagner en élégance et agilité.
En 1903, le Stud-book de la race est créé et s’ouvre uniquement à l’enregistrement de chevaux pur race. Le Stud-book de la race compte 5 types de Noriker selon les lieux d’élevages et les croisements réalisés au 19e siècle, avec une grande diversité de races européennes : Normands, Clydesdales, Bais de Cleveland, Holstein, Hongrois et Oldenbourg.
Au 20e siècle, après les Guerres Mondiales et avec le développement de la motorisation, les chevaux de trait perdent en popularité. Le Norique n’y échappera pas même s’il reste très apprécié des fermiers et agriculteurs. Dès la fin du 20e siècle, cette race connait un regain de popularité et le nombre d’individus augmente.
Aujourd’hui, c’est une des races de cheval de trait les plus répandues en Europe.
Le Noriker est relativement petit pour un cheval de trait, il toise en moyenne entre 1m50 et 1m60 au garrot, certains individus peuvent atteindre les 1m70.
Le poids du Noriker varie en fonction de sa taille et des types entre 600 kg pour les plus légers et 900 kg pour les plus imposants.
Toutes les robes sont acceptées au Stud-book de la race. Les plus courantes sont le bai, l’alezan, le noir, le rouan et les robes tachetées. Ce sont des chevaux aux crins épais souvent clairs, la couleur est appelée « crins lavés ».
Les marques en tête et sur les membres sont autorisées sans restriction.
Le Noriker est un cheval résistant avec des pieds résistants et sûrs.
La race possède 5 types ou lignées qui se sont distingués à la fin du 19e siècle par des pratiques d’élevage différentes, sur des terroirs différents et avec des étalons spécifiques :
Le Noriker est un cheval massif au tempérament calme. Il est réputé pour sa docilité, pour être volontaire et proche de l’Homme.
Le Noriker est un cheval de trait polyvalent et fort.
Il est adapté pour toutes les activités équestres de traction et de portage telles que :
Son élégance et son tempérament en font aussi un cheval apprécié pour le dressage par des cavaliers de niveaux différents (débutants et confirmés). Avec son arrière-main puissante, il est parfois utilisé pour le saut et le TREC.
Le Noriker possède une belle espérance de vie et peut vivre jusqu’à 30 ans.
Comme tous les autres équidés, le Noriker a besoin d’eau (environ 30-40L), d’un apport en foin ou en herbe pour les fibres et d’une source en minéraux.
Selon l’activité du cheval, une complémentation peut enrichir cette alimentation de base pour apporter plus de vitamines et de nutriments, sous forme de granulés par exemple.
Le Noriker est un cheval rustique, robuste et résistant. Il peut vivre dehors au quotidien.
Il a été sélectionné pour son endurance et son assurance.
Son ossature est solide, ses pieds sont sûrs et solides. C’est un cheval qui n’est pas sujet à des maladies spécifiques, liées à des dérives génétiques par exemple.
Il faut faire attention aux chevaux de trait qui ont tendance à facilement prendre du poids, l’alimentation est donc un paramètre important de la bonne santé du Noriker.
Le Noriker partage possiblement les mêmes origines que le petit cheval de selle qu’est le Haflinger. Ils ont en commun la région du Tyrol en Autriche et la robe alezan aux crins lavés. Autre race avec laquelle le Noriker partage des origines similaires, le cheval de trait français, l’Auxois. Tous deux ont été influencés et améliorés par l’ancienne race qu’est le cheval de Bourgogne.
Pour finir, le Holstein et l’Oldenbourg sont deux races de chevaux de selle et de sport allemandes qui ont reçu les mêmes influences que le Noriker, respectivement l’Andalou et le Napolitain pour le Holstein, le Bai de Cleveland pour l’Oldenbourg.
Le Haflinger est une race de poney originaire des montagnes du Tyrol en Autriche. Surnommé « le poney d’or et d’argent » de par la couleur de sa robe et de ses crins, son utilisation est très diversifiée.
Le Holsteiner ou Holstein est l’une des plus vieilles races de chevaux demi-sang, c’est-à-dire issue d’un croisement entre une race à sang chaud (type pur-sang) avec un cheval d’une autre race. La race Holstein est apparue au XVIème siècle et ce cheval est rapidement exporté en Europe pour être utilisé en attelage puis pour la […]
