Le cheval de Trait Belge, aussi appelé Brabançon ou Brabant, est un cheval lourd à sang froid. Son tempérament calme et sa puissance l’ont rendu célèbre jusqu’au 20e siècle où il vit sa population diminuée fortement.
C’est un cheval de trait polyvalent, aussi bien adapté aux activités de loisirs, d’attelage que d’élevage et aux travaux agricoles.
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Au 17e en Belgique, le cheval de race belge voit le jour car le pays a besoin de chevaux puissants pour tracter sur de longues distances et adaptés aux travaux agricoles. La race est diversifiée au 18e siècle avec du sang de race Shire pour obtenir un cheval encore plus puissant et plus grand. Au début du 19e siècle, une politique d’élevage se met en place en Belgique pour promouvoir et améliorer cette race.
Le Trait Belge du 19e siècle est fortement utilisé pour les activités agricoles et se fait une renommée internationale.
En 1879, la Société Nationale du Cheval de Trait Belge est créée. C’est uniquement en 1886 que le cheval Trait Belge (ou Brabançon), que l’on connait de nos jours, va être créé grâce au croisement de trois chevaux de trait aux aptitudes différentes : le trait Flamand (le plus lourd), le cheval de Condroz (gabarit moyen) et l’Ardennais Belge (petit gabarit).
A cette époque, le stud-book de la race Trait Belge regroupe trois races (l’Ardennais, le Flamand et le Brabançon) sous l’unique nom de la Société Nationale du Cheval de Trait Belge. En 1919, le studbook devient la Société Royale du Cheval de Trait Belge, et en 1935, le stud-book de la race Ardennais se sépare de celui du Trait Belge. La race de trait Flamand disparait pour fusionner avec le Trait Belge.
Au 20e siècle, les guerres et la motorisation impactent fortement la race, comme la majorité des races de chevaux de trait. Ces derniers sont majoritairement élevés pour leur viande mais aussi pour aller sur les fronts de guerre. De manière minime, ils sont utilisés pour l’agriculture. La population de Traits Belges chute énormément.
Aujourd’hui, les races Trait Belge et Ardennais sont dites rares et préservées car elles ne regroupent plus qu’environ 6 000 chevaux et 1350 éleveurs.
La race s’est diversifiée dans les activités de loisirs, de tourisme dont l’attelage.
Le Trait Belge est un grand cheval dont la taille au garrot varie en 1m60 et plus de 1m70.
Comme tous les chevaux de trait, le Trait Belge est un cheval lourd et puissant dont le poids tourne autour de 900 kg.
De nos jours, les robes les plus communes sont : le bai, l’alezan, l’aubère, le noir rouanné (gris fer) et le rouan. Le gris, robe devenue rare, est aussi accepté par le stud-book. L’alezan pangaré est un type de robe répandu aux Etats-Unis.
Ce cheval massif est réputé pour avoir de grandes foulées, souples et puissantes.
La race présente des particularités au niveau de ses robes que divers croisements ont permis d’enrichir.
En effet, les couleurs originelles étaient uniquement le brun (marron), le noir et le renard (alezan aux crins clairs). Elles ont été croisé avec des robes grises (gris pomme) pour obtenir : du brun rouan (brun + gris), du bleu (noir) rouan (noir + gris) et du champignon du renard (renards + gris).
Les crins de la race varient entre le noir, le blanc-gris et un mélange des deux couleurs.
Le Trait Belge est réputé pour avoir un caractère tranquille, docile et volontaire. C’est un cheval connu pour sa générosité et son intelligence.
Le Trait Belge est un cheval de trait robuste, paisible et polyvalent. Avec sa puissance, associée à des allures souples (au trot comme au galop), cette race accompagne l’Homme dans diverses activités :
L’élégance de la race lui a permis d’acquérir de la notoriété, il n’est pas rare de voir des Traits Belges lors de défilés et de cérémonies.
Le cheval de Trait Belge est un cheval robuste avec une longévité importante caractéristique. Son espérance de vie varie entre 25 et 30 ans.
Une alimentation à base de fourrage, foin et herbe, enrichie en minéraux, est la base du bien-être et de la bonne santé du cheval de Trait Belge.
Si le cheval est utilisé pour des activités intenses (tourisme, course, attelage…) ou élevé pour son lait ou sa viande, une alimentation adaptée et enrichie (granulés pour apporter nutriments et vitamines) sera à envisager. La mise en place d’une telle complémentation est à adapter en fonction du cheval et sur avis de connaisseurs.
Avec sa masse imposante, le trait a besoin de boire beaucoup d’eau quotidiennement : en moyenne 40 à 50 L.
Le Trait Belge est un cheval résistant aux températures froides et capable d’évoluer sur des terrains ardus sans se blesser grâce à sa robustesse et à ses pieds sûrs.
Cependant, la race est sujette à diverses pathologies génétiques d’où une sélection pointue pour éviter tout problème de membres par exemple.
Les problèmes récurrents sont les lymphœdèmes chroniques progressifs qui impactent les membres (gonflement, fibrose, infection de la peau) ou la myopathie (dégradation des muscles).
Le Trait Belge est proche des races belges dont il est à l’origine tels que le cheval de sang belge (BWP) et le cheval de sport belge (SDS). Originaire de Belgique, on retrouve aussi le Poney de selle Belge, tout aussi rare que le Trait Belge.
Le Trait Ardennais Belge a une histoire proche de celle du Trait Belge. En effet, ils ont partagé le même stud-book jusqu’en 1935. De plus, dans l’évolution, ces deux races se sont mutuellement influencées.
Le BWP (Belgisch Warmbloed Paard : Cheval de Sang Belge) est un cheval belge de selle et de sport à sang chaud. C’est une race récente qui a su rapidement conquérir, dans le monde entier, les terrains de concours en CSO et en dressage grâce à ses aptitudes, son tempérament et son physique adaptés.
L’ardennais est un cheval de trait franco-belge. En effet, comme son nom l’indique, il provient des Ardennes françaises et belges. Sa robe souvent baie cerise lui a valu le surnom de « cheval rouge ». Ce cheval très massif est réputé pour sa résistance et sa puissance, faisant de lui un cheval apte à de […]
