


Comtois
Le Comtois est un cheval de trait rustique originaire de la Franche-Comté. Très présent dans les concours d’élevage, il est aujourd’hui très apprécié dans le domaine de l’attelage ou pour des loisirs.
Le Comtois est un cheval de trait rustique originaire de la Franche-Comté. Très présent dans les concours d’élevage, il est aujourd’hui très apprécié dans le domaine de l’attelage ou pour des loisirs.
Le Comtois est un cheval de trait français originaire de la Franche-Comté. Les premières utilisations de la race sont décrites dès l’Antiquité, où les Comtois étaient utilisés dans les tournois de chevalerie. Longtemps voués à l’attelage et au tractage des artilleries, les Comtois deviennent des chevaux de travail pendant la révolution agricole en France, où la traction équine fait son apparition dans le monde paysan.
Le Syndicat du Cheval de Trait Comtois ainsi que le Stud-Book de la race sont créés dans les années 1920.
Avec le développement de la motorisation dans les années 1970, le nombre d’individus de la race diminue et son élevage est en déclin mais la race est relancée par l’apparition de la boucherie chevaline.
Depuis la fin du XIXème siècle, les chevaux francs-comtois sont aussi reconvertis en chevaux de loisirs et de travail. Le SIRE (Système d’Information relatif aux Équidés) dénombrait 3078 Comtois immatriculés en 2017.
Sa taille, comprise entre 1,50 m et 1,65 m au garrot, fait du Comtois un cheval de trait de gabarit moyen.
Un Comtois pèse entre 600 et 800 kg selon les standards de la race décrits dans le Stud-Book.
Sa robe est préférentiellement alezan foncé ou cuivrée mais peut être bai. Les Comtois se distinguent par leurs crins lavés (i.e. de couleur claire) que leur confère l’expression du gène Silver. Une petite marque en tête caractérise également la race. Les tendons sont souvent recouverts d’un frison clair.
Issu de la sélection avec des reproducteurs Ardennais notamment, le Comtois est trapu, compact et puissant. Leur robe et leur crinière argentée sont très spécifiques de la race (seules 2 expriment le gène Silver ; le Rocky Moutain Horse et le Comtois).
Les Comtois peuvent être marqués « TC » (Trait Comtois) au fer rouge sur le flanc gauche.
Le Comtois est très rustique, endurant et résistant. Il est réputé pour sa docilité, son calme et sa patience faisant de lui un très bon cheval de travail (même en ville) et de loisir.
De par sa nature peu craintive, il peut être utilisé en attelage, en randonnée et même en spectacle ; le Haras national de Besançon propose régulièrement des prestations avec des Comtois.
Elle est estimée à une vingtaine voire une trentaine d’années.
L’alimentation du Comtois ne diffère pas fondamentalement de celle de n’importe quel cheval de travail. Celle-ci se constitue d’un fourrage de bonne qualité ou d’herbe. Comme tout cheval de travail, un apport énergétique supplémentaire adapté en aliment concentré est nécessaire.
Il faut veiller à laisser à disposition une source d’eau claire en quantité suffisante (minimum 40L par jour).
Comme décrit précédemment, le Comtois est très rustique : il s’adapte à tous les climats et peut rester dehors toute l’année, ce qui en fait un cheval robuste.
Les chevaux comtois sont particulièrement touchés par l’anomalie congénitale multiple (ACOM). Celle-ci est dû à la présence d’au moins une mutation du gène Silver.
Le Comtois est spécifiquement sujet à l’épidermolyse bulleuse jonctionnelle, aussi appelée « maladie des pieds rouges du poulain », qui est une maladie génétique létale. Cependant, celle-ci reste assez rare (1,6 cas pour 1000 naissances).
Le Franche-Montagnes suisse, le Boulonnais, le Percheron : similarités dûes aux croisements anciens des races.
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