Boulonnais

On doit la race Boulonnaise à l’envahissement de la Grande Bretagne par Jules César en 54 avant JC. A ce moment-là les chevaux numides, (ancêtre du cheval Barbre) sont arrivés sur le territoire de la Boulogne.

Les croisements successifs avec des juments lourdes, des chevaux ibériques et arabes ont permis de donner naissance au Boulonnais et de lui donner la vigueur pour laquelle il est connu. La race est officiellement reconnue par les Haras Royaux sous le règne de Louis XIV.

Historiquement, les aptitudes de la race sont mises à contribution dans les transports de longues puis de courtes distances jusqu’à 1850.

Avec la modernisation des transports, il est rapidement utilisé comme aide agricole jusqu’à être classé comme espèce en danger en 2007 par la FAO (Organisation pour l’alimentation et l’agriculture). L’espèce est passée de 600 000 individus en 1902 à 167 individus en 2018 (Données du SIRE en 2018).

Plusieurs plans de sauvegarde de la race ont été mis en place : La route du poisson (course d’endurance d’attelage) en 1991, et le développement de la filière bouchère chevaline.

Taille

Sa taille est variable selon le modèle du boulonnais, elle varie de 1,55 à 1,80 m.

Poids

Le poids est fonction de la taille du cheval, il oscille entre 500 kg et 1 tonne.

Robe

Trois robes sont admises pour la race Boulonnaise : La robe majoritaire est grise, mais il est possible de trouver des robes noires et alezanes

Morphologie

• L’avant-main : Tête avec un chanfrein droit et de petites oreilles. L’encolure est épaisse et légèrement enroulée en col de cycle. La crinière est touffue et double. Le poitrail est large ouvert
• Le corps : Le dos est large et droit. Le garrot est sorti.
• L’arrière main : La croupe est puissante, musclée et de forme oblique
• Les aplombs : Les membres sont musclés avec des canons courts ; lui donnant des allures souples et énergiques.

La morphologie des Boulonnais dépend donc de leurs utilisations :

• Il y a une catégorie de Boulonnais plus grands et trapus. Il est utilisé comme aide agricole pour travailler la terre
• Le petit Boulonnais aussi appelé le « mareyeur ». Il était attelé et utilisé comme moyen de transport

Descriptif physique et particularités de la race

Qualifié de « plus noble cheval de Trait d’Europe », sa peau fine laisse apparaître son réseau veineux ; ce qui est unique chez les chevaux de trait. On le surnomme également le colosse en marbre blanc. Le boulonnais « petit » ou « grand » est un cheval imposant à l’apparence très rond et trapu.

Les Boulonnais arborent une marque au fer rouge sur le côté gauche de l’encolure ; celle-ci représentant une ancre marine ; en souvenir de l’activité de transports de produits de la mer (port de pêche aux étals de poissonneries) auxquels ils étaient dédiés.

Comportement / Caractère

Cheval resté rustique, le Boulonnais est un cheval énergique grâce à ses origines arabes.

Il est d’un tempérament très calme, généreux, doux et docile.

Ce caractère plutôt facile, sa force et son endurance font de lui un cheval propice à la pratique de l’attelage.

Activités auxquels il est prédisposé

Le boulonnais étant un cheval de trait, son utilisation est prédisposé à la pratique de l’attelage. On peut ainsi le retrouver attelé lors de manifestations équestres, des compétitions, ou des randonnées par exemple.

Il peut être utilisé également en tant que cheval de travail pour le débardage ou bien pour l’entretien des vignes.

Il peut être aussi monté, faisant de lui un cheval de loisir. A Boulogne sur Mer une brigade équestre Boulonnaise a été mise en place.

Espérance de vie

En moyenne, son espérance de vie se situe entre 20 et 30 ans.

Alimentation

Comme tous les chevaux, son alimentation doit être en majeure partie composée de fourrage de bonne qualité ou d’herbe.

Son poids imposant nécessitera alors des quantités importantes de fourrage afin de couvrir ses besoins. Si le fourrage ne suffit pas à couvrir ses besoins, un complément sera alors nécessaire (céréales, granulés, floconnés …).

Il faut aussi toujours veiller à lui proposer une source d’eau propre en quantité suffisante. En cas de températures modérées il faut compter 6 litres d’eau pour 100 kg de poids corporelles. En cas de chaleur extrême cela peut monter à 16 litres