Le cheval Breton est un cheval de trait originaire de Bretagne. Issu de plusieurs croisements, cette race est très utilisée en attelage et travail agricole.
Sa particularité est de compter deux types : le trait et le coursier (ou postier).
Catégorie
Utilisation
Attelage / Boucherie / Randonnée / Travaux agricoles / Voltige
Les ancêtres du Cheval Breton auraient été importés en Bretagne par les Celtes vers 50 av.JC.
Plusieurs croisements ont été réalisés au cours du temps entre des chevaux locaux et diverses races de trait ou encore l’arabe et le pur-sang anglais. Au 18e siècle, les éleveurs de Léon, dans le Finistère, ont cherché à améliorer leur troupeau en croisant des juments bretonnes locales avec des étalons Norfolk, ce qui a donné le Cheval Breton, au physique puissant et énergique.
Race hétérogène, on distingue deux types de modèle : le trait et le coursier, plus petit mais plus vivace.
Pendant l’époque napoléonienne, le Breton sera utilisé pour sa puissance et sa robustesse dans la cavalerie et l’artillerie de l’armée.
Son utilisation évoluera au cours du 20e siècle vers la traction des diligences, le travail agricole et la livraison postale.
Sa taille est de 155-165 cm. La moyenne du standard est de 159 cm.
Le poids se situe généralement autour de 800 kg.
La robe la plus commune chez le cheval Breton est l’alezan crin lavé. Elle peut aussi être baie ou rouanne. Plus rarement elle peut être noire. Les robes pies sont interdites par le standard.
Son physique issu de croisements entre plusieurs races est la plus grande particularité du cheval Breton. Le trait possède un physique plus compact comparé à celui du postier qui est plus léger et énergique.
Par son utilisation historique, cette race s’est ancrée dans la culture traditionnelle de Bretagne.
Le cheval Breton est calme et docile bien que son physique soit imposant. Doté d’allures amples et énergiques, le caractère de cette race est idéal pour la traction ou pour les randonnées.
Comme dit précédemment, sa force l’oriente idéalement vers l’attelage, que ce soit pour le loisir, la compétition ou le tourisme.
Il peut aussi être utilisé dans les travaux agricoles en exploitation maraîchère et l’entretien des espaces. De plus, c’est une race idéale pour le tourisme.
Comme la plupart des chevaux, elle est de 25 ans en moyenne.
La ration d‘un cheval de trait est 60% plus importante en quantité que pour un cheval de selle.
En inactivité, les fourrages et /ou l’herbe à volonté sont suffisants.
Pour un cheval en activité, des compléments céréaliers et apports minéraux conséquents et adaptés à son activité sont nécessaires.
La qualité de l’alimentation est d’autant plus importante chez le jeune au vu de sa vitesse de croissance (1 kg/jour en moyenne).
Cette race est généralement en bonne santé de par sa robustesse.
Les problèmes de santé les plus fréquemment rencontrés sont ceux concernant les chevaux lourds (obésité, fourbure, etc).
Chez les jeunes, les problèmes de carences peuvent être à l’origine de futures pathologies chez le trait adulte.
Plus rarement, cette race peut être exposée à deux maladies génétiques : l’épidermolyse bulleuse jonctionnelle (EBJ) et la polysaccharide storage myopathy (PPSM).
Les races proches du cheval Breton sont : le Norfolk, le percheron, le boulonnais et l’ardennais. Ces races ont été utilisés dans les croisements aboutissant au Breton.
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